Penser la catastrophe qui vient

Après Fukushima, après Tchernobyl, après Bhopal, comment peut-on encore penser LA catastrophe. Et notamment la catastrophe des catastrophes, à savoir le changement climatique.

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Et surtout intégrer l’idée que cette catastrophe est inévitable. Certaine. Puisque déjà là. Que ses conditions de production existent. Et que cette catastrophe est collective, c’est-à-dire qu’elle engage l’humanité toute entière. Pas seulement mon voisin. Mais moi principalement.

Puis-je faire un usage raisonné de cette peur qui m’assaille ? Raisonné ou heuristique (mot venu de Eurêka, qui signifie en grec : j’ai trouvé), selon le mot d’Ulrich Beck. Car qu’y a-t-il à découvrir ou inventer de notre peur ?

Sinon, la solution à la catastrophe. Une solution qui ne doit pas être technique. Mais de choix de civilisation.