Le marketing nous pourrit la vie : retour sur une expérience perso…

Nouveau sommet dans la connerie en ligne.

Dont voici une copie d’écran : un client de la FNAC en ligne me demande si la platine (que j’ai achetée il y a un mois pour mon fils, en boutique) est compatible avec son équipement. J’ai répondu en restant poli (“je ne sais pas”) et en signant RAB (comme rien à battre).

Non seulement la FNAC ou ses copains ne vendent plus eux-mêmes et hébergent des vendeurs/boutiques à qui elle fait payer un loyer. Mais en plus de quoi, ni la FNAC/hébergeur ni le vendeur/boutique ne fait son vrai boulot, qui est d’informer le client. Informer sur un objet, ça s’appelle aussi : “faire l’article”. Désormais, c’est au client précédent à informer le suivant ! J’aurais pu répondre “Oui, bien sûr…” et si ça n’avait pas été le cas ? Le gars en aurait eu après RAB. Mais pas après la FNAC.

D’ailleurs ces boutiques là, dites aussi “marketplace” (la connerie jargonne l’anglo-saxon) ne sont plus que de vastes entrepôts, parcourus par de petites voiturettes électriques. Ca me rappelle une chanson : “bientôt au bout du fil, il n’y aura plus personne…”

Des robots, d’un côté de l’écran. Des pigeons cherchant désespérément un peu de chaleur humaine, de l’autre…


Vous aimeriez, vous, travailler le dimanche ? Faudrait vraiment que je m’emmerde ferme, que les gosses soient chiants, que ma colombe me tire une gueule de dix pieds de long… Mais peut-être travaillez-vous le dimanche ? Peut-être même êtes-vous dans un des cas de figure cités ?