organisation

Puits sans fond lors d'une réunion de direction : si vous mettez autour d'une table plusieurs chefs d'entreprise, ou hommes politiques, ou directeurs, ou... vous avez compris, vous aurez autant d'avis sur l'organisation souhaitable de l'entreprise, de l'institution, du service, etc, qu'ils y a de personnes autour de la table. Si par malheur il y a des consultants parmi l'assemblée, vous multipliez le nombre d'avis par deux voire trois (sic).

L'organigramme est toujours considéré comme le fin du fin de l'organisation (presque toujours ré-organisation d'ailleurs, mais les prédécesseurs étaient des cons !). L'organigramme devrait être la dernière pierre apportée à l'édifice. Les précédentes pierres auraient dû être une revue des missions (pourquoi faisons-nous ça ?) un recentrage sur les missions essentielles (on laisse tomber ça !) une ré-écriture des procédures (on fera ça comme ça, parce que c'est le plus efficient et que t'as vu les galons !). Et enfin, mais in fine seulement, on dit qui fera ça : c'est l'organigramme.

Mais on commence toujours par chambouler/refondre l'organigramme, puis par tout reprendre des soi-disant missions (même si ça n'est essentiel pour personne) en reconduisant les mêmes inefficientes procédures.