Parce qu’en fin d’année, les urgences des services sociaux sont mobilisées pour faire face aux névroses qui remontent à la surface lors des dîners en famille, le Conotron a décidé de leur donner un coup de main, en identifiant les SEPT indices de la connerie et en vous donnant UN conseil.
Les sept signes qui permettent d’identifier un con/une conne en 2025 à coup sûr.
– l’attitude du corps (cuisses écartées lorsqu’il s’assoit, par exemple), les gestes (la main qui balaie au bout du bras, etc) ou les expressions du visage (la lèvre remontée asymétriquement, signe de mépris) expriment la connerie bien avant les mots. Elle/il parle aussi en pinçant les lèvres. Toutes choses qui ne se corrigent pas facilement.
– se plaire à contredire systématiquement son interlocuteur/trice. Toujours avoir un argument, même de la plus mauvaise foi, pour porter la contradiction. Même pour un débat sur le temps qu’il fait. Le sous-entendu est : moi-je-sais-et-pas-toi. Il/elle commence ses phrases par : tu n’as pas tout compris, ou mieux : t’as vraiment rien compris (plutôt que par : je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi).
– utiliser un argument d’autorité pour clore tout échange. En parlant haut et fort. L’argument d’autorité est toujours asséné, par une personne en situation sociale présumée supérieure, du fait de l’argent (il a une plus grosse voiture) du sexe (c’est forcément un homme et il a une plus grosse tûûût) ou du pouvoir (il a plus de galons).
– vouloir toujours avoir le dernier mot. Lors d’une conversation, parce que celui qui parle en dernier est supposé avoir écrasé les arguments de son interlocuteur, vouloir conclure toutes les conversations. Inutile également de croire que celui qui parle ainsi ait écouté quoique ce soit de ce qu’on lui a dit. Parce qu’ici aussi le ton est monté dans les tours.
– utiliser le double-lien pour rendre son interlocuteur/trice fou/folle, le stresser ou le déstabiliser. L’ordre contradictoire est une grande source de confusion et de stress pour celui qui ne peut pas s’échapper.
– affirmer une énormité invérifiable et exiger de votre interlocuteur/trice qu’il prouve que ce n’est pas vrai. Voir à complotisme dans le diconotron.
– se croire immunisé/e par on ne sait quel vaccin ou quel présupposé génétique contre la connerie. Personne n’est exempt d’un ou plusieurs des signes avant-coureur de connerie cités supra. Ce qui signifie aussi que tout le monde peut être sauvé. Rassurant, non ?
Alors que faire face aux cons/connes du Nouvel An ? Henri Laborit nous a appris qu’il n’existe qu’une seule issue, moralement acceptable, la FUITE ! Tuez un con ou une conne pourrait vous soulager momentanément. Mais renoncez-y, ils/elles sont si nombreux/breuses l