Troisième tour 2017

 “Troisième tour”, aux législatives :

CO-HA-BI-TA-TION !

Ni de droite, ni de gauche, mais tout de même supporter de l’Olympique de Marseille.

Sous les atours d’un renouveau a-partisan et a-idéologique, E. M. nous ressert les mêmes vieilles recettes du libéralisme. Il fait partie d’une génération née à la politique après la guerre froide, celle qui opposa libéralisme et socialisme pendant soixante ans. Il ne perçoit donc que la moitié des enjeux et des conflits que suscitent son projet politique(si tant est qu’il enait un, tant pour l’instant, son projet ressemble fort à : tout pour ma pomme!).

Je suis né à la politique quand Raymond Aron, libéral mais intelligent (oui, ça peut exister), écrivait encore un édito dans L’Express. Aux côtés de Jean François Revel, libéral tout court et con. De mon point de vue, E. M c’est V. G. E : bis repetita placent. L’éternel retour du même, belle gueule dolicocéphale, formatée Sciences Po, ENA, inspection des finances. Trois dossiers préparés par le nouveau président et déjà trois réformettes. Exemple : une nième loi de moralisation de la vie politique. Ca va faire vendre du papier ou de la bande passante, mais son utilité est déjà proche de zéro.

Le mieux que nous autres, électeurs, ayons à proposer à M. Macron est de lui trouver une majorité qui n’en soit pas une. Faire comme s’il n’existait déjà plus, ni à droite, ni à gauche, lui qui n’a même pas eu la décence de Jacques Chirac, de reconnaître que les deux tiers de ses voix ne sont pas pour lui mais contre La Peine.

Votez sans pistolet F-Haine sur la tempe ! Votez selon votre cœur !

A droite ou à gauche, parce que l’un et l’autre existe – quoiqu’en dise E. M. ! Et il le sait bien le bougre ! Ca s’appelle la REALITE, celle de tous les jours, celle de l’exploitation de l’homme par l’homme (ou de l’homme par les machines), celle des riches et des pauvres. Celle qui fait le moteur de l’histoire.

Choisis ton camp, camarade !

Post-scriptum : on se souvient de la révolution que fut la photo officielle de Giscard, lequel s’était  fait photographier en extérieur sur fond de drapeau flottant au vent. Plutôt qu’en frac et grand collier de la légion d’honneur, devant ses lectures favorites.  Je propose qu’Emmanuel Macron opte pour le look selfie, de dos, avec Brigitte…