La toute première boulette

La toute toute première connerie, aurait été celle d’une nana. C’était du moins ce que racontait une vieille légende mésopotamienne, réutilisée ensuite par Moïse et ses copains lorsqu’ils écrivirent le livre de la Genèse.

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Eritis similes Deo : Eve tentée par le serpent, gravure de Félicien Rops

C’est pour ça, parce qu’Eve était une femme, que l’on dit « connerie » et non pas « bitterie » (qui n’existe même pas au dictionnaire, pourquoi dois-je le faire remarquer ?).

Et le mec, dans l’histoire ? Même pas concerné ! Ou alors seulement de très très loin. C’est la nana toute seule qu’a fauté. Avec l’aide du serpent du Mal. C’est du moins ce qu’ont cafté les anges à Dieu. Dieu était bicouillu en ce temps-là. De là à penser, qu’il était de parti pris…

C’est d’ailleurs pour ça que, depuis ce jour premier du lâcher de la connerie sur le monde, dans toutes les religions mosaïques (issues de Moïse, rien à voir avec le catalogue Leroi-des-Malins) dont fait partie l’islam mais aussi le protestantisme, on enferme les nanas. Derrière un voile, un moucharabieh ou dans le mariage et les grossesses. Et que les keums s’en méfient très très fort.

Ceci explique pourquoi vous pourriez parfois trouver le Conotron quelque peu miso. Il n’en est absolument rien : ce n’est juste qu’une illusion d’optique.