Paul Bismuth, 3 ans dont 1 ferme

                          Paul Bismuth : 3 ans, dont 1 ferme !

Jean-Michel (Gentil), tu es vengé ! Tes collègues l’ont enfin rattrapé. Et ça n’est qu’un début. Car en cas de récidive reconnue, par ex dans l’affaire de surfacturation de sa campagne électorale, les deux ans de sursis risquent fort d’être affermis.

Fini l’absolutisme quasi-monarchique dans lequel les élites françaises se com-plaisaient jusqu’à présent. Vive cette justice qui s’émancipe enfin de ses tutelles politiques, qu’elle soit non-dite ou institutionnelle. En plus d’être un coup dur pour le clan Les Républicains par élimination définitive d’un concurrent à Emmanuel Macron pour 2024.

Coller trois ans de prison pour trafic d’influences à un ex-Président de la République, ça fera peut-être réfléchir tous ces politiciens qui pistonnent allégrement leur nièce, leur épouse ou seulement un affidé, comme ce fut le cas pour Nicolas Sarkozy. Cette condamnation vient à la suite de celle de François Fillon, condamné en juin 2020 à cinq ans de prison, dont deux fermes, pour l’emploi fictif de sa femme Penelope.

In fine, qu’est-ce qui animent ces salauds-là lorsqu’ils exercent le pouvoir ? Lorsqu’ils nous demandent de voter pour eux ? Nous, qui ne sommes pas de leurs proches ou amis, et qui ne profiteront jamais de leurs largesses. Peut-être de juste baisser notre pantalon pour nous tuuut- à sec.

Je crois que nous sommes à des années-lumière du bien public et/ou de l’intérêt général. De ce beau mot de République, inventé par nos (véritables) ancêtres, les Romains : la res publica, la bonne gestion de la chose commune.