Nom de Dieu, quel con ! (2010)

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L’Etre Suprême est notre con de l’année pour cette an(n)us horribilis

Le 12 janvier 2010 Un séisme d’une magnitude de 7,3 sur l’échelle de Richter qui en compte 9, ravage l’île d’Haïti. Près de 250 000 morts et des dégâts matériels qui atteignent 15 milliards de dollars. Une épidémie de choléra est venue s’ajouter à ce bilan, faisant plus de 2000 morts.

Mais ce n’est pas fini…

Le 27 février la tempête Xynthia traverse la France faisant 53 morts. Premiers touchés : la Vendée, la Charente-Maritime ainsi que les départements limitrophes. Jusqu’au 28, des vents dépassent parfois les 160 km/h. Des inondations suivront la submersion de la côte en plusieurs endroits. La tempête Xynthia (et ses zones noires) est toujours vécue comme un traumatisme aujourd’hui, à l’heure des réparations mais aussi des expropriations dans les zones exposées dites d’abord “zones noires”, puis “zones de solidarité” par la bien-pensance sakozyste.

Le 21 mars le volcan islandais d’Eyjafallajökull entre en éruption, bloque le trafic aérien dans le ciel de l’Europe, pendant une dizaine de jours. L’île se paye ainsi un publicité pas chère, en rappelant au monde son origine volcaniques. L’occasion pour quelques photographes de faire de la belle image. Si les cendres se sont faites moins nombreuses à partir de mai, l’éruption, elle, n’aura pris fin qu’en octobre.

Le 20 avril, une marée noire envahit la côte sud des Etats-Unis : une plateforme pétrolière du nom de “Deepwater Horizon” explose dans le golfe du Mexique faisant 11 morts. Une fuite de pétrole sous-marine incontrôlable provoque une marée noire gigantesque : 800 millions de litres de brut déversés dans la mer, une nappe presqu’aussi grande que la Belgique, des centaines de kilomètres de côtes dégueulassées, des centaines d’espèces menacées, une économie basée sur la pêche et le tourisme détruite. La fuite ne peut être stoppée que le 19 septembre par British Petroleum, son exploitant. “Deepwater horizon” est devenu depuis le nom de la pire catastrophe pétrolière de l’histoir: les Américians ne font jamais les choses à moitié.

PS: en 2011, le 11 mars, l’annus horribilis continue. Une triple catastrophe frappe le Japon. Tout d’abord, un tremblement de terre de magnitude 9,0 sur l’échelle de Richter survient au large de l’île de Honshu. Les immeubles tanguent à Tokyo. Puis un tsunami avec des vagues de 4 à 30 mètres s’abattent sur les côtes japonaises, faisant plusieurs centaines de victimes. Au milieu du chaos, une explosion d’hydrogène se produit à la centrale nucléaire de Fukushima.

Plusieurs réacteurs sont endommagés et les radiations imprègnent les produits locaux de consommation. Cette succession de catastrophes aurait causé près de 10 000 morts et plus de 15 000 personnes portées disparues.