En ce moment, le « coronavirus » est un événement considérable, d’abord médiatique, politique, un truc « hénaurme », dirait le poète, un truc qui envahit les télés, les radios et les réseaux.
Ensuite, pour ce qui est de la maladie, on ne sait pas vraiment. De quoi est on atteint, de quoi meurt on, quand on meurt ?
Au même moment, pour m’instruire, je lis un livre récent : Migrants, l’impasse européenne,de Thomas Lacroix, un universitaire, du genre sérieux. Voici ce qu’il raconte, page 150 : « l’effet dissuasif est inversement proportionnel à la condition de vie des personnes(qui migrent vers l’Europe) », puis , page 153 : « Malgré tout, ce sont moins les mesures policières qui cadencent le rythme des départs (des migrants) Le froid et les conditions météo produisent tous les ans une pause hivernale qui prend fin vers le mois d’avril ».
Tiens, tiens ! Nous sommes en mars , bientôt en avril et en avril, ne te découvre pas d’un fil. Un peu avant, presque au même moment, on apprend rapidement, au détours d’un JT, que le Président Erdogan, dont chacun sait qu’il est un grand démocrate, vient de décider de ne plus accepter le sale boulot que lui a confié l’UE, à savoir contenir en Turquie tous les migrants qui fuient les bombardements en Syrie. Près d’un million de personnes déplacées ça fait du monde , quand même ! bon, c’est sûr , le coronavirus c’est pas cool non plus, faut pas déconner et puis,comparaison n’est pas raison.
Cette synchronicité donne à penser, non ? penser que l’événement « coronavirus » dont on mesure bien qu’il est aussi politique que médical pourrait être l’occasion ou le prétexte à organiser des dispositifs de contrôles des populations, de toutes les populations, migrants, pas migrants, sous couvert d’une urgence médicale. Ce qui n’empêche pas le déploiement, plus ou moins discret, du contrôle policier et militaire comme on le voit sur les images qui nous viennent d’Italie, des hommes en noir avec des rangers et des bérets, un peu comme au bon vieux temps du Duce. Allez, je plaisante !
En tout cas, comme par hasard, à la veille de la pause hivernale des migrations vers l’Europe, au moment où Erdogan ouvre les frontières aux migrants, le pays le plus touché par l’absence de politique européenne commune en matière de migrations, depuis 2016, à savoir l’Italie, est le premier pays européen à prendre des mesures drastiques ( j’ai pas dit fascistes, hein!) en matière de coronavirus.
Comme par hasard ! c’est pas de la synchronicité ça ?
Et pour la France ? On va y aller doucement, subtilement ou sournoisement, c’est selon car on dispose, en France, c’est une vieille tradition, d’une administration aux personnels zélés prêts à envoyer des invitations pour le vélodrome. Allez, c’est juste un petit vélo qui me trotte dans la tête. Ne vous en faites pas lectrices et lecteurs du Conotron, il y fort longtemps que le virus de la connerie s’est répandu et personne n’en est mort.
Professeur Mottro.