Dimanche 12 avril 2020, 26ème jour du confinement.
Les disciples de Jésus célèbrent chaque année sa résurrection ( ça pose question,..plus loin, nous en parlerons), le premier jour de la semaine après la Pâque juive (c.a.d. le dimanche) qui, elle, commémore la sortie d’Egypte des Hébreux ( une vieille histoire que, si vous ne l’avez pas lue, pouvez aller voir dans l’Ancien Testament, Exode 12, 13-27, ou revoir « Ben-Hur » en « replay », le film avec Charlton Heston.).
Revenons à la résurrection. En Touraine, auraient existé, des « Parpaillots noirs », des protestants qui portaient des vêtements blancs (!). Ils vivaient du côté de Loches. On les appelaient aussi les « Beslandais », du nom d’une ville située dans la commune de Bossée et qui aurait été détruite par les Romains. Les Beslandais ne croyaient pas à la résurrection de Jésus puisqu’il n’était pas mort.
En effet, « l’éponge de vinaigre » fixée à une branche d’hysope et donnée à Jésus ( Jean, 19-29) était, en fait, une boisson narcotique préparée par Marie-Madeleine qui avait soudoyé le chef des soldats, celui qui, par la suite, aurait ordonné à ses hommes de ne pas rompre les jambes de Jésus. La boisson narcotique aurait plongé Jésus dans un état comateux où les signes de vie, rythme cardiaque, pouls, respiration, n’étaient plus perceptibles.
Jésus avait donc perdu l’esprit mais pas la vie.
Alors, la résurrection, « c’est p’têt bin une berdinerie » comme on dit en parler tourangeau.