Les cents jours d’apaisement du Président

Je ne pensais pas arriver à une telle détestation d’un personnage public : Macron, à la figure angélique. Satan, le plus bel ange de l’enfer !
Les 100 jours d’apaisement auront été 100 jours de guerre contre le peuple de France : d’abord la répression brutale des “Gilets jaunes” (pas de morts mais combien de blessés et d’estropiés ?) puis celle des militants pour la terre à Sainte Soline où depuis, on sait quelle fut la manipulation politique pour faire passer des écologistes pour des terroristes, la réforme des retraites votée par des députés benis-oui-oui, à coup de 49-3. Enfin, les émeutes dans les grandes villes du pays.
Moi qui habite aux frontières d’un quartier populaire, je me souviendrai des odeurs d’essence brûlée, des coups de feu dans la nuit, des sirènes des pompiers et des policiers.
Policiers dont les syndicats sont tous d’accord avec les idées de Marine Le Pen. Policiers qui sont lâchés par leur hiérarchie dès qu’il y a un problème de terrain. Et quand la hiérarchie prend partie, c’est pour des raisons politiques, pour réclamer une justice d’exception pour ceux d’entre eux mis en cause dans leur façon de maintenir l’ordre. Quelle hypocrisie !
C’est la même hypocrisie qui a causé l’assassinat de notre collègue prof de collège Samuel Paty, mort pour avoir été abandonné par sa hiérarchie.
Alors, on peut toujours organiser de belles cérémonies avec de beaux discours. Macron prépare depuis plus de 100 jours, l’arrivée au pouvoir de Marine le Pen, héritière de son père, le poujadiste d’extrême-droite et tortionnaire en Algérie : Jean-Marie.
Moi, je ne voterai pas / plus contre Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle.
Je ne voterai RIEN (“cette écume vierge vers à ne désigner que la coupe”) et je passerai mon dimanche au jardin.

Professeur Mottro, 25 juillet 2023