Critiquer la politique extérieure israélienne relève-t-il de l'antisémitisme ou de l'antisionisme ? Ou des deux ? Ou rien que d'un esprit raisonnablement critique ?
Peut-on s'opposer à l'impérialisme israélien, sans que pour autant les Juifs de France se sentent attaqués ? Parce que très sincèrement, il serait vraiment grand temps qu'Israël arrête sa connerie de colonisation. Et reconnaisse avoir pris leurs territoires aux Palestiniens en 1948 et 1968. Puisque certains Juifs de France, ou d'ailleurs, ne refusent pas cette politique du passage en force et de l'arrogance, je me considère le droit de leur rappeler à l'occasion qu'ils cautionnent le pire.
L'antisionisme est l’unique moyen de ne pas charger indistinctement tous les Juifs d’un crime auquel d'autres parmi eux ne participent pas, voire résistent. L’antisionisme ne peut pas être équivalent de l’antisémitisme : il est l’unique et dernier rempart contre l'abject.
Mais la propagande israélienne a bien réussi l'amalgame : antisionisme et antisémitisme ne font plus qu'un (même en France avec la loi du 7 mai 2025 visant à lutter contre l’antisémitisme et le racisme dans l’enseignement supérieur). Sauf pour le Conotron, qui persiste, signe et reste désespérément à contre-courant.