du coup

Plus facile à placer dans le discours que : "en effet, c'est pourquoi, de ce fait"; du coup, "du coup" apparaît partout. Du coup, je me demande si je ne ferais pas mieux de consulter mon Grévisse et du coup d'en vérifier le bon usage. Mais serais-je encore dans le coup ?

Connecteur logique, censé exprimer une relation de cause à conséquence « c’était son anniversaire , du coup je voulais lui faire plaisir, du coup elle/il était content(e), du coup on est allé au cinéma, du coup on a pris ma voiture et du coup on s’est pressé pour ne pas rater le début du film, du coup on a eu un accident ».

Cinq « du coup » sur six sont inutiles ci-dessus. A supprimer sans nuire à la compréhension du récit. Ca fatiguera moins les oreilles de l’auditeur qui à force de coups a très mal au crâne; mais le plus souvent celle ou celui qui enchaîne les coups n’en a rien à foutre de votre mal de tête, seul lui importe le souci de sa parole.

Vous avez dit souci ? Oui, j’ai dit souci, mais souci dans le sens où l’entend Michel Foucault dans son « Histoire de la Sexualité » (qu'est-ce que je me suis bien fait iéch à le lire quand j'étais en fac !).

Autres tics de langage : voilà, d'accord ? okay ? si vous voulez... Et le fameux : au final. Alors au final (mais pourquoi pas au terminal ?) " du coup " passe pour ringue. Mieux vaut faire pédant, alors, et dire tout simplement : in fine.